Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La poesie francaise du XIX siécle
18 septembre 2007

Alfred de Musset

Né le 11 décembre 1810 à Paris, mort le 2 mai 1857, Alfred de Musset est issu d’une famille aisée. Après de très bonnes études au lycée Napoléon (collège Henri-IV), il se destine à la littérature.

Après avoir mené une adolescence dissipée de dandy, Il entreprend des études de droit et de médecine, qu’il ne termine pas. Admis à dix-huit ans au Cénacle romantique chez Hugo et chez Nodier, où il rencontre notamment Vigny, Mérimée et Sainte-Beuve, il en devient l’enfant terrible.

Brillant, il publie son premier recueil de vers, Contes d’Espagne et d’Italie en 1829 et remporte un succès immédiat. Il connaît une infortune relative avec ses pièces de théâtre. La mort de son père en 1832 laisse sa famille sans ressources : il décide donc de se consacrer entièrement à la littérature et à en faire son métier.

Profondément blessé par l’échec de ses deux premières pièces de théâtre, il décide alors que les pièces qu’il écrirait seraient désormais destinées non pas à la représentation, mais exclusivement à la lecture !

Regroupées sous le titre Un spectacle dans un fauteuil, les comédies de moeurs romantiques qu’il publie entre 1932 et 1934, À quoi rêvent les jeunes filles, la Coupe et les Lèvres et Namouna traduisent bien son choix d’écrire un théâtre destiné à être lu chez soi. Les Caprices de Marianne en 1833, Fantasio et On ne badine pas avec l’amour en 1834 voient le jour sous la forme de livrets.

En 1833, il rencontre George Sand. Ils partent ensemble pour Venise de décembre 1833 à avril 1834 mais Musset en reviendra seul, le coeur brisé. Cette période passionnée de sa vie sera à l’origine de la Confession d’un enfant du siècle publiée en 1836.

Musset n’a pas trente ans et il a déjà publié toutes ses grandes oeuvres. Il se laisse aller à la paresse et à la débauche. Le succès au théâtre de ses comédies, qui n’avaient pas été écrites pour la scène Un caprice triomphe à la cour de Russie, puis à Paris, en 1847, son élection à l’Académie française en 1852 ne l’incitent pas à de nouveaux efforts. Il meurt à Paris, épuisé par des excès de tous genres, le 2 mai 1857, n’ayant écrit, dans ses quinze dernières années, que quelques nouvelles et quelques pièces de vers.musset

Publicité
Commentaires
La poesie francaise du XIX siécle
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité